Ptah, dieu des artisans et architectes en Pays Saint

Dans le panthéon du Pays Saint, Ptah (Celui qui ouvre) est le dieu des artisans et des architectes.
Il est représenté sous les traits d'un homme enserré dans un manteau lui collant à la peau, portant la barbe divine et tenant un sceptre.
De ses mains jointes il tient sur sa poitrine le spectre sur lequel se superposent une croix ankh et un pilier djed ; sa tête est rasée ou couverte d’une calotte, et il porte une barbe postiche.

Ce patron des artisans, notamment des orfèvres, a épousé la redoutable Sekhmet. Le couple donnera vie au dieu nénuphar Néfertoum et, tardivement, Imhotep. Ptah est considéré comme le mari de Sekhmet. Il fait partie des grands dieux du Pays Saint avec Rê, Isis, et Osiris.
Le taureau Apis est sa réplique vivante sur terre. Il écrase souvent des animaux nuisibles, crocodiles ou serpents, de sa main nue.

« Tu as noué la Terre, tu as rassemblé ta chair, tu as fait le compte de tes membres et tu t'es trouvé être l'Unique, qui créé son lieu de séjour, dieu qui a formé les deux Terres. »
 

Sous-culte : APIS

Apis est symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique.   

Son incarnation physique est vénérée dans tout le pays, et gardé à Osmereth dans un sanctuaire voisin du grand temple de Ptah. L'Apis est choisi selon des critères très stricts (peut-être vingt-neuf, les prêtres d'Apis sont assez avares d'informations sur ce point), dont entre autre, un pelage noir, un triangle blanc sur le front, un signe en forme de vautour aux ailes déployées sur le dos, les poils de la queue doubles et un signe en forme de scarabée sous la langue. La légende veut qu'à sa mort, l'Apis se réincarne dans l'un de ses congénères, que les prêtres sont chargés de le retrouver.

Ainsi, un seul taureau est vénéré à la fois. La mort d'un taureau Apis est un événement majeur (qui se répète tous les quatorze ans en moyenne) et qui conduit à un deuil national de soixante-dix jours (le temps de sa momification). 
Les funérailles de l'Apis sont fastueuses ; embaumé, il est déposé dans un sarcophage et inhumé dans un tombeau commun grandiose aménagé dans le sanctuaire. La mère de l'Apis a également droit a un traitement de faveur.